Compte rendu de nos dernières

réunions de convivialité.

 

 

 

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COMPTE RENDU DE NOTRE RÉUNION DE CONVIVIALITÉ SUR :

 

LA PEAU

Conférence du 06 Décembre 

Thème de la conférence : Valeurs sociales et démocratie.

Renouveler les principes directeurs de l’union européenne. 

Cette conférence se tenait sur deux jours à Bruxelles. Je suis arrivée le deuxième jour.

Le déroulement se faisait sous forme d’atelier. Je me suis rendue vers l’atelier « Who’s care » qui traitait de la revalorisation des parents aux foyer ;

C’est grâce à Mme Hellepute (secrétaire FEFAF) et à Mme Charlier  membre de la FEFAF (fédération européenne des femmes aux foyers) que j’ai pu m’y rendre.

Avant de continuer je voudrai remercier de l’accueil et l’écoute que m’ont réservé les différents membres de cette fédération, mais je voudrais remercier tout particulièrement Anne Charlier qui a été très disponible et très aimable.

Anne Charlier est très active en Belgique dans le combat de la reconnaissance des parents au foyer.

La France a été plusieurs fois cité en exemple  grâce à l’APE, ce qui prouve que c’est une solution qui attire de nombreux pays et qui devrait s’étendre et se perfectionner.

La Finlande est un pays qui aide les parents dés le premier enfant.

En suède les femmes n’ont aucune couverture sociale lorsqu’elles dépassent leurs temps au foyer et qu’elles n’ont pas repris d’activités professionnelle. Cette situation est délicate. En France nous pouvons au moins nous affilier à celle de notre conjoint. 

Il est demandé une vraie reconnaissance de l’activité des parents au foyer.

Pas de congé payé, pas de congé maladie, pas de RTT.

Ce qui nous est demandé c’est du 7 jours sur 7 et du 24 heures sur 24 heures. 

La reconnaissance du parent au foyer aura une influence certaine sur la démographie des pays en général. Et nous savons tous aujourd’hui que les enfants d’aujourd’hui sont l’avenir de demain.

Les parents au foyer c’est aussi des enfants au foyer lorsque ceux-ci décident de s’occuper de leurs parents devenus âgés et dépendants. Il est question aussi du maintien à domicile des personnes handicapées.

Une femme de la république tchèque prend la parole pour démontrer que dans son pays, s’occuper d’une personne handicapée coûte 2100 euros à l’état et  qu’une personne qui s’occupe d’une personne proche atteint d’un handicap ne touche que 100 euros par mois.

Cette prise de parole nous invite à calculer  l’économie que peut engendrer une personne qui s’occupe de ses proches au foyer.

Il serait important de faire ce calcul pour inverser le discours et dire, nous aussi on participe à l’économie de notre pays ce qui constitue une vérité. 

Il faut donner un sens européen aux mots :  «  liberté, dignité et solidarité ». 

Il n’est pas seulement question des parents au foyer mais aussi de ceux qui sont en activité professionnelle.

Permettre d’avoir des structures d’accueil plus adaptées, plus accueillantes  en rapport aux diversités familiales.

Car il ne faut pas oublier que la famille existe mais sous des angles différents, il y a plusieurs familles et il faut en tenir compte.

La question de la famille est un problème de société civile qu’il est urgent de traiter.

Ce qui est demandé ici, c’est une vraie RECONNAISSANCE.

Il est rappelé que la charte européenne permet le droit à l’éducation par les parents, alors donnons leur le choix et les moyens.

Dans les pays scandinaves l’accès au service de garde est ouvert et souple.

Euro Child souligne un fait qui est essentiel : Il faut tenir compte du bien des enfants et pas seulement de celui des parents. 

Valorisation de la famille en tenant compte de toutes les différentes composantes qui existent dans notre société.

Donner l’accès et le droit aux choix que l’on soit en activité salariée ou non.

C’est peut être ça la démocratie familiale. 

Cette journée a été riche en échanges et en information et ce compte-rendu  que j’ai commentées ne reflètent pas toute la richesse de cette journée.

Je vous invite à partager vos impressions, poser vos questions et donner vos suggestions. 

J’ai invité Anne Charlier à venir répondre à vos questions également, mais je ne sais pas si elle pourra venir car le mercredi est pour elle une soirée de réunions. 

Encore un grand merci à elle, qui nous soutient depuis maintenant un an. 

Alors Anne ! Je te dis à  bientôt !

Et à vous toutes et tous je vous dis à mercredi où je vous souhaite de plus en plus nombreuses sur le Chat. 

Angéla

 

Réunions de convivialité du lundi 20 novembre 2006. 

Le thème de la réunion : La relation parents/enfants. 

Christine est allé à une réunion dimanche 20 novembre 2006 sur la relation parents /enfants.

Elle voulait nous faire profiter de ce qu’elle avait appris ce dimanche. 

Cette réunion se tenait de 9 heures à 17h00.

Les parents ont appris à décoder certaines subtilités du langage qu’il soit corporel ou verbal.

Afin de mieux comprendre, les personnes présentes étaient invitées à représenter les émotions.

Ainsi, il était plus facile de concrétiser une émotion et de mesurer la place qu’elle peut prendre dans une relation. 

Christine nous a distribué un petit fascicule, que nous  n’avons pu aborder en entier.

Cependant, le dialogue reste ouvert pour les personnes qui désirent en savoir plus.

Cette méthode se nomme « E.S.P.E.R.E. », créée par Jacques Salomé.

Les règles d’hygiène relationnelle 

1-     Parler à l’autre, éviter de parler sur l’autre

2-     Ne plus accepter de laisser parler l’autre sur moi

3-      Prendre conscience que nous émettons des messages

4-     Favoriser l’accès au ressenti en permettant le partage du vécu

5-     Accepter de passer du réactionnel au relationnel

6-     Dépasser l’affrontement pour privilégier la confrontation

7-     Entendre que l’émotion est un langage du retentissement ou de la résonance

8-     Renoncer à la recherche d’approbation pour prendre le risque de la différenciation

9-     Ne plus confondre le sujet et l’objet

10- S’appuyer sur la triangulation. 

Christine illustre ces phrases par des exemples.

 En voici le débat.

Il faut arrêter de mettre l’enfant à la place de l’enfant roi.

Instaurer des règles est très important.

Tous les sujets ne peuvent être abordés avec et devant les enfants.

Exemple le journal télévisé qui est très violent, ou encore les histoires de famille.

 Chacune raconta la façon qu’elle a de s’exprimer avec son enfant.

 Il faut apprendre à nos enfants les vrais valeurs qui sont :   

                                              la famille

                                               Le respect de l’autre

                                               Le B à Ba. 

Dans l’éducation on construit brique par brique, quel que soit le contexte, il y a des règles à respecter.

Une femme souligne les effets de mai 68  sur notre société d’aujourd’hui.

Une autre réponse que dans les autres pays, la violence et le laxisme existent alors qu’ils n’ont pas vécu mai 68.

Cette discussion amène le groupe à parler de la sexualité de l’époque et comment doit-on en parler avec les enfants.

Il faut trouver des mots d’enfants adaptés, et ne pas tout dire.

L’enfant questionne quand il est prêt à entendre et encore il n’entend que ce qu’il veut bien entendre.

 Une maman raconte les mots de son enfant.

« Maman a fait trois enfants, je ne comprends pas pourquoi ? »

« Parce qu’on voulait trois enfants »

Mais pourtant papa à que deux testicules.

 Petits apartés qui nous font sourire.

Une autre maman nous indique une façon de communiquer sa colère ou son mécontentement avec sa fille sans se faire de mal.

Des enveloppes sont accrochées aux portes des chambres et quand certaines choses sont trop douloureuses ou difficile à dire cette porte sert de lien.

 La question du journal intime est abordée, l’évolution de la technique amène à parler d’Internet , des blogs et de ses effets dangereux.

 La présence des parents est importante pour que l’enfant soit équilibré et  ne se fasse pas entraîner.

Mais il est à souligner avec des exemples concrets que le dérapage peut exister chez n’importe quel enfant même si les parents sont très présents et éducatifs.

 Une femme raconte comment, elle surprend un jour son fils fumant du cannabis.

Une autre femme raconte comment sa fille s’est mise à boire.

Le milieu peut être une cause. Cette femme est rassurée de savoir que sa fille ne conduit plus après des soirées bien arrosées.

 Une autre femme raconte comment elle a réglé le refus du percing à son enfant majeur.

« Tu as le droit de l’avoir » mais seulement dans ta chambre, même pour traverser de couloir tu dois l’enlever.

 Son fils s’est lassé et a fini par ne plus le porter

 La violence arrive quand l’enfant est excusé par les parents. Les parents n’acceptent pas les bêtises de leurs enfants et les protègent trouvant d’autres coupables.

 Être mère poule ne fait  pas du bien à l’enfant, bien au contraire c’est l’étouffer et lui donner envie d’aller respirer ailleurs.

Certains parents croient ne pas être aimés s’ils s’opposent à leurs enfants. Alors que l’opposition est un acte d’amour.

Une femme souligne que le respect n’est pas inné et que cela s’apprend. 

Ensuite la discussion est allée vers nos propres parents. 

Chacun, chacune a quelque chose a reproché à nos parents, certaines histoires sont lourdes et douloureuses.

Des confidences et des moments d’émotions sont partagés.

La conclusion de ce partage intense est  que l’on doit pardonner à nos parents pour aller de l’avant. 

Le débat était bien vaste et tellement de choses ont été abordées ...

 

COMPTE-RENDU DE LA CONFÉRENCE DU 20 Juin 2006

  

Angéla CUMIN (présidente de l’association « Autrement dit !!! ») 

Projet de loi 

Intéressant car il prend en considération l’individu : 

-         réinsertion professionnelle

-         allocation de 60 à 70 % du SMIC

-         point de retraite

-         couverture sociale, etc. 

Notre association propose plusieurs choses : 

-          Des réunions de convivialité sur toute la France. Il y a deux types de réunion :      

   .

1°) Réunions passives autour  d’un café où les personnes débattent  sur un thème ou font le point sur les actions menées. Par leur présence, elles soutiennent notre combat. 

2°) Réunions d’action : distribution de tracts, communication sur notre association et ses projets.         

 -         Projets à venir :

 1°) Mise en place d’un pôle juridique afin de venir en aide à des femmes qui nous ont contactées. Celles-ci se retrouvaient à la rue, soit après une séparation ou un décès.

La  pension alimentaire perçue après un divorce ne constitue pas un salaire et n’est pas prise en charge comme un revenu pour la recherche d’un logement.

En attendant qu’une loi soit votée nous essayons à notre niveau de leur venir en aide.

 2°) Mise en place d’un pôle emploi/service 

Possibilité pour les personnes qui  souhaiteraient  reprendre une activité professionnelle à temps partiel. Nous les aidons à trouver des contacts auprès de différents établissements publics ou autres.

    Nous laissons la parole à Mr. D. MACH (député-maire des Pyrénées orientales)

Remerciements pour l’invitation et félicitations pour les actions développées. 

Mr Mach remarque la difficulté de mobiliser les gens qui  ne s’impliquent pas concrètement ; se plaignent beaucoup mais n’agissent pas et    laissent les autres  s’impliquer pour les défendre.

Nous vivons dans une société où les gens ne savent ni se battre, ni revendiquer les choses. 

En tant qu’élu dans les Pyrénées orientales, Mr Mach est confronté aux mêmes problèmes de société que nous. 

La durée de vie d’un couple actuellement est en moyenne de 15 à 20 ans. Lors de la séparation , les femmes qui ont fait le choix, d’élever leurs enfants (50 % environ) ; décision aussi noble que celle d’aller travailler, peuvent se retrouver brutalement démunies de tout.

De part mon expérience d’élu je constate que beaucoup de femmes de tout milieu social se retrouvent dans la même situation. Les femmes mariées bénéficiant d’une pension alimentaire lorsqu’elles ont des enfants. Par contre les femmes vivant en concubinage n’ont droit à rien hormis la garde de leurs enfants. Si l’ex-concubin a une certaine morale, il  assume ses enfants ; sinon la mère assume tout et pour avoir fait le choix d’élever ses enfants, elle se retrouve sans rien ; pour certaines à la limite du cas social.

On peut parler de sacrifice même si ce n’est pas le cas pour elle lorsqu’elle le fait ; mais au bout de 15 ou 20 ans le mot n’est pas trop  fort, quand elles sont les seules à en  payer les conséquences. 

De plus, une femme mariée ou concubine élevant ses enfants est assurée sociale qu’à travers son mari ou concubin. D’où une dépendance à ce dernier. Des mères ont considéré qu’elles avaient un rôle primordial à jouer  dans l’éducation de leurs enfants ; surtout en ces temps difficiles où nombre d’enfants sont livrés à eux-mêmes.  

Mr. Mach dans sa proposition n’a pas la prétention de vouloir changer la société, mais donner une liberté de choix aux mères.

Pour celles qui souhaitent travailler, leurs enfants ne seront pas, pour la plupart,  moins bien élevés. Mais c’est leur choix. Les cas sociaux et les problèmes de délinquances ne sont pas liés qu’aux femmes qui travaillent.

Par contre, au nom de cette liberté de choix, les femmes désireuses d’élever leur enfant à la maison ne doivent pas pour autant être pénalisées.

En outre, les mères se retrouvent au moment de la retraite avec un déficit de cotisations sociales de 15 à 20 ans et ceci est irrémédiable. Par exemple une femme qui a un enfant à 25 ans, l’élève jusqu’à l’âge de 45 ans ; il ne lui reste tout au plus que 20 ans de cotisation pour sa retraite, ce qui est  bien insuffisant pour vivre et injuste de surcroît. 

Il est anormal qu’il n’y ait pas de solidarité nationale pour une femme qui a fait le choix d’ élever ses enfants au même titre que les RMIstes qui possèdent un statut que n’ont pas les mères. 

C’est parce que rester au foyer pour élever ses enfants est aussi noble que d’aller travailler  que Mr. Mach élabore cette proposition de loi. 

Proposition de loi

 Un statut social pour la mère au foyer : 

1°) Elle doit être assurée sociale par elle-même 

2°) Elle doit pouvoir cotiser à la retraite au travers de ce statut : un statut pour être indépendante.

Mr. Mach considère que si les allocations familiales, prestations sociales données à la famille étaient versées à la mère avec une part consacrée aux cotisations retraite et assurances maladie ainsi qu’une solidarité nationale ; cette dernière ne serait redevable à personne. 

Ceci permettrait aux mères de ne pas être démunies après une séparation. 

Des exemples quotidiens relayés dans les médias nous envoient à la face le dénuement total dans lequel certaines femmes peuvent se retrouver lors de séparation. 

Les mères sont des êtres humains qui méritent une considération , pas plus mais certainement  pas moins que les autres. 

Dans l’état actuel des choses les mères n’ont rien et personne ne s’en soucie 

Ce projet devra être présenté à l’assemblée nationale où il devra faire face à des réticences, car il est très difficile de bouger les mentalités.

Ce n’est pas une proposition de loi de droite ni de gauche, mais un projet qui répond à un phénomène de société.

Certains, surtout depuis Mai 68, considèrent que la femme au foyer c’est  ringard et qu’elle doit culpabiliser et aller travailler.

Mr. Mach pense que dans cette société on doit avoir la liberté de choisir sa vie. 

-         Formation continue 

La mère qui élève au foyer ses enfants pourraient bénéficier d’une formation continue pour ne pas être déconnectée du monde du travail et donc de pouvoir ensuite revenir si elle le souhaite à la vie professionnelle. 

Les employeurs qui voudraient réintégrer ces mères bénéficieraient d’avantages fiscaux. 

Cette proposition de loi demande bien sûr à être écoutée, discutée et améliorée. 

Concrètement :  Mr. Mach doit déposer cette proposition de loi à l’Assemblée Nationale. Si elle était examinée, elle serait amendée. Tout ce qu’elle contient ne serait peut être pas accepté.

Les différents partis politiques  représentés au parlement apportent des amendements et donc  l’agrémentent de façon à la rendre viable. 

Obstacles :  

1°) Manque d’argent : 4 milliards d’euros ;  qui n’est pas insurmontable pour Mr Mach si on s’en donne la peine. 

2°) Mr Mach est un homme ; qui s’occupe d’un problème qu’il limite volontairement aux femmes (et non aux parents) contrairement à un autre député.

Mr Mach considère que les hommes et les femmes ont les mêmes droits et devoirs mais ne jouent pas les mêmes rôles dans la société. La femme est enceinte, accouche et en cas de divorce dans 80 % à 90 %, la garde des enfants est confiée à la mère et qu’à ce titre elle se trouve beaucoup plus en difficulté que le père. 

D’autre part, 80 à 85 % des gens en âge de prendre leur retraite et à qui il manque des annuités sont des femmes et plus particulièrement des mères. 

Pourquoi cette proposition ne s’adresse t-elle  qu’aux mères ? 

Le plus souvent ce sont les mères qui restent à la maison et sont les plus vulnérables. 

Pourquoi ne pas l’étendre aux hommes ? 

Dans cette société les lois ont toujours tendance à être contournées. S’il manque 4 milliards d’euros en considérant que ça ne concerne que les mères : imaginons un couple avec deux enfants, qui divorce, chacun des parents garde un enfant, tout le monde touche des prestations sociales et plus personne ne travaille. 

Mr Mach ne souhaite pas tomber dans ce système et se positionne uniquement pour les personnes nécessiteuses. En l’état actuel des choses se sont les mères.  

Angéla évoque le combat d’une femme, au 19ème siècle, pour le droit de vote qui n’a pu aboutir, en raison du poids des mentalités opposées à cette évolution sociale. Plus près de nous Simone Weil a rencontré les mêmes réticences  quand-il s’est agi de la question de l’avortement. Leur ténacité a fini par bousculer les idées reçues et permis une reconnaissance des droits légitimes de la femme.

A notre niveau aujourd’hui, nous rencontrons les m êmes difficultés. Nous croyons au bien-fondé de nos revendications. C’est pourquoi nous continuons de nous battre pour défendre et non culpabiliser les mères et les pères qui font le choix d’élever leurs enfants. 

Mr. Mach : tout est fait pour faciliter la vie des femmes qui travaillent (on trouve des financements publics pour les crèches, haltes-garderies…). Par contre, pour les mères qui restent au domicile et ne font porter aucun poids financier à la société ; des aides pourraient leur être accordées. Leur donner un statut serait un minimum.

D’ailleurs, environ 60 % des mères qui travaillent le font pour des raisons alimentaires et non pour le plaisir.

Pour celles qui souhaiteraient bénéficier des avantages de cette proposition de loi (statut, allocation, cotisation retraite), elles ne pourraient par contre, pas avoir accès aux services actuellement réservés aux mères qui travaillent : crèche …

Possibilité de reprise à temps partiel dès les 3 ans de l’enfant sans perte des avantages. 

-         Angéla : Comment trouver le financement ? 

-         D. Mach : Il faut revoir la branche famille dans le budget de l’état. Beaucoup d’abus sont commis, il faut reconsidérer les conditions d’attribution.

La proposition de loi propose une autre approche de la famille. Dans un couple ; les deux ne doivent pas être obligés de travailler pour exister. La  cellule familiale doit avoir encore un sens dans cette société et ce n’est plus le cas.  

Mr. Mach relate les conférences auxquelles il a participé : 300 à 400 personnes à Versailles, où les mères étaient très revendicatrices, elles sont des relais qui portent le flambeau haut et fort. Relais  également dans les médias : télé, presse…  

Débat. 

Remerciements.

 

      Compte-rendu du 28 avril 2006

             Nous étions 38 personnes au repas.

             C'est en toute convivialité que des personnes en activités professionnelles, des mères au foyer ainsi que les

             conjoints et les enfants étaient réunis.

             Nous avons senti une grande sincérité et nous les remercions tous d'avoir été présents.

             L'objectif de cette réunion était de montrer l'ouverture de notre association en ouvrant le dialogue à tous, car nous

             sommes tous concernés. Nous pensons qu'il faut se donner le temps et les moyens d'expliquer les objectifs de notre

             association.

             Ainsi, même des personnes qui n'ont pas connu le statut de parents au foyer étaient là.

             Des parents qui ont connu ce statut et qui ont repris une activité professionnelle, aussi.

             Les conjoints et les enfants qui peuvent ainsi comprendre pourquoi nous réclamons un statut et pourquoi nous

            organisons ces réunions de convivialité.

            Nous avons essayé de répondre aux questions qui se posaient, cependant les personnes entre elles ont pu échanger

            leurs ressentis et leurs avis.

            Et c'est peut être ce qui est le plus important

            Nous avons donc atteint notre objectif en partageant un bon moment ensemble.

 

     Réunion avril 2006

            Pour cette réunion Christine a souhaité ne pas proposer de thème.

           Ainsi nous nous sommes retrouvés autour d'un petit déjeuner comme dans toutes nos réunions à parler de divers

           sujets.

           L'ambiance était à la bonne humeur, nous avons parlé surtout de théâtre et d'éducation.

           Des anecdotes viennent agrémenter ce bon moment.

           Nous accueillons Sophie, qui vient pour la première fois.

           Elle nous parle d'un livre devenu depuis son livre de chevet : " Élever son enfant autrement ".

           Nous lisons des passages ensemble que nous trouvons si proches de la réalité et pour certains assez drôles.     

Compte-rendu du 04 avril 2006 

Distribution des affiches publicitaires en vue de la soirée crêperie du 28 avril.

Angéla sensibilise les femmes présentes lors de la réunion sur le fait qu’il est justifié que leur conjoint les accompagnent car ils sont également concernés par ce statut. Par ailleurs, il est important de souligner que nous défendons le statut de parent au foyer et non uniquement celui de mère. Cela montre en effet que l’association est ouverte à tout type de personne.

Petit coup de pouce pour l’association : un article sur le journal de Livry-Gargan nous est dédié pour annoncer notre soirée crêperie. Point positif pour nous puisque c’est déjà notre deuxième article, cela montre que nous avançons. 

Débat :                                    « Discussion sur les propositions de loi »

                                                            De D. Mach et C. Greff 

D. Mach propose une Allocation Maternelle de Prévoyance uniquement pour les mères au foyer. Elle serait perçue en plus des allocations familiales ce qui représenterait un tout directement versé à la mère qui a arrêté son activité professionnelle. Cette allocation serait autorisée jusqu’aux 6 ans de l’enfant. 

Cette proposition de loi donne droit à la retraite et à la sécurité sociale. Il est également question de réinsertion professionnelle puisque D. Mach estime que nous avons droit à la formation. Cette dernière se déroulerait durant 16 jours étalés sur une année. 

Une question est soulevée, à savoir : Y a-t-il un plafond à ne pas dépasser pour accéder à cette loi ?

Cela voudrait dire qu’il y a une différence de classe sociale d’établie alors que s’il survient un décès de conjoint, une séparation d’avec ce dernier… le résultat reste le même, la femme seule avec ses enfants, sans revenu, ne peut assumer. 

C. Greff propose un Revenu Minimum d’Éducation pour le parent au foyer. Les allocations familiales continueraient à être versées pour l’ensemble de la famille et de fait, indépendamment du revenu minimum d’éducation. 

Ce revenu serait également versé jusqu’aux 6 ans de l’enfant et donnerait droit aussi à la retraite et la sécurité sociale. Il est également question de réinsertion professionnelle sous forme de formation.

Deux propositions :

  • Deux jours par mois de formation de façon à entretenir une activité professionnelle
  • Formation durant les 6 derniers mois de congé parental.

…/…

Conclusion

Tout homme ou femme qui décide de devenir un jour parent au foyer fait un vrai choix mais chacun a conscience que cela représente un grand risque, celui de se retrouver en marge de la société, de n’être plus rien, de dépendre entièrement de l’autre. On ne sait jamais de quoi sera fait le lendemain. 

Si l’une de ces deux lois est votée, tous pensent que le parent au foyer aura un vrai statut, de réels droits sociaux. 

Enfin, le terme Revenu Minimum d’Éducation dérange quelque peu, certains pensent qu’il est un peu réducteur et que de ce fait il serait peut-être moins péjoratif de le renommer Revenu Parental d’Éducation. 

Prochaine réunion le 25 avril 06 chez Martine.

Venez nombreux

                

Compte rendu du 28 mars 2006 

Nous accueillons une nouvelle. C’est suite à des problèmes de santé qu’avait son enfant qu’elle est devenue femme au foyer.

Elle témoigne de la non-reconnaissance de la société et de son isolement face à cette maladie et à cette nouvelle situation.

Ceci implique, une réflexion  sur le fait qu’elle n’est pas devenue femme au foyer par choix même si elle ne regrette pas aujourd’hui. Simplement cet état de fait la conduit vers un « non-statut » que nous connaissons très bien et qui doit changer. 

Notre réunion consistait à faire le point sur la proposition de loi de Claude Greff.

Le fait que cette femme députée est connue la situation de femme au foyer nous rapproche.

En grande partie, il y une grande approbation de cette proposition de loi. 

Nous organisons la soirée à la crêperie.

Nous évoquons aussi le spectacle que produit l’association et attendons d’organiser la buvette lors de la prochaine réunion. 

Nous évoquons le fait que les caméras de l ‘émission « zone interdite » seront là, et prenons compte de certaine demande d’anonymat. 

Nous nous quittons en projetant deux réunions à venir. Dates et thèmes à définir.

Compte rendu du 4 mars 2006

Dans cette réunion des personnes en activité professionnelle nous soutiennent, certaines ont connu la situation de femme au foyer et d’autres non.

Nous les remercions.

Des personnes nouvelles ont aussi intégré la réunion confrontées aux problèmes de reconnaissance.

Les fidélisés sont là, nous sommes satisfaits de voir que notre association s’agrandit. 

Nous présentons notre association aux personnes nouvelles. 

Le débat tourne autour de la recherche d’emploi et de la pression de l’ANPE pour faire de l’alimentaire sans tenir compte de l’envie réelle de la personne. 

Nous faisons un tour de table et nous nous rendons compte que très peu de femme sont femmes au foyer à 100%, c’est à dire en congé parental ou sans  revenu.

Plusieurs d’entre elles touchent les ASSEDIC, elles ne se sentent pas bien face à cette situation. Le regard des autres et leur propre ressenti leurs renvoie « un profit de la société », ce qui n’arrange pas leur sentiment de « non-reconnaissance ».

Si le parent au foyer avait un vrai statut avec une allocation d’éducation cette situation n’existerait pas.

Une autre personne est inscrite à l’ANPE sans indemnité avec l’espoir qu’un jour elle pourra avoir le droit à une formation pour son retour à l’emploi.

Il existe des possibilités de faire des bilans de compétence, mais ceci ne donne pas une formation.

Une autre femme présente ses difficultés lors de la séparation d’avec son mari. Elle est passée par des humiliations parce qu’elle ne travaillait pas, du coup sa parole ne valait pas grand chose lors du jugement pour son divorce.

Aujourd’hui, elle travaille à domicile en gardant des enfants. Elle a fait ce choix pour pouvoir s’occuper de ses enfants comme avant tout en ayant un salaire. Cependant elle pointe du doigt que là aussi pour la société, elle n’est pas considérée, alors qu’elle travaille.

La question se pose : est-ce que c’est le travail lié à la fois à la maison et aux enfants qui créée une telle réticence ? 

Une autre femme  qui touche les ASSEDIC et qui souhaite un autre enfant se voit dans l’obligation de chercher un emploi pour ne pas être radiée.

Ce qu’elle voudrait, c’est avoir cet enfant, l’éduquer et penser à son retour à l’emploi après.

Cela ne se passe pas comme cela, on lui demande de faire de l’alimentaire et si elle veut préparer un concours comme elle l’a demandé, elle devra s’arranger le soir.

Elle se sent mal par rapport à cela.

Si elle retravaille maintenant elle ne peut pas faire son enfant maintenant. Alors quand on dit que la femme à le choix, ici la question se pose. 

La conclusion, est que comme rien n'est pensé pour le parent au foyer,  chacun essaie de se débrouillér avec le fonctionnement de notre société, avec une culpabilité qui subsiste.

Nous nous quittons avec le projet d’étendre notre association sur toute la France pour avoir plus de poids pour que les propositions de loi de Daniel Mach et Claude Greff soient entendu et pris en compte.

 

Mardi 13 décembre 2005

Nous discutons autour de la proposition de loi du député Daniel Mach.

Monsieur Daniel Mach m’a reçu en rendez-vous et c‘est montré disponible pour répondre à toutes mes questions. Je l’en remercie encore.

Même si notre association est apolitique, nous avons conscience que c’est par une loi que la reconnaissance du parent au foyer fera ses premiers pas.

Toutes les femmes du groupe sont pour, sauf le fait que cela ne s’adresse qu’a la femme.

Toutefois une femme du groupe est contre le salaire de femme au foyer, et on se rend compte que c’est le mot salaire qui dérange.

C’est pour cela qu’il est important que vous donniez vous aussi votre avis, car c’est en votre nom que nous parlons lors de nos déplacements et pas seulement en notre nom, pour cela nous devons tenir compte de vos témoignages.

 

Mardi 29 novembre 2005 

Christine est nommée trésorière de l’association, vu sa grande implication.

Nous réorganisons les statuts de l’association.

Nous décidons ce jour là de créer ce forum, pour avoir le plus de témoignages possibles et nous soutenir dans la défense des droits sociaux et de la reconnaissance des parents au foyer.

C’est aussi devenu les parents au foyer puisqu’un papa au foyer m’a téléphoné et est dans le forum nous ne pouvons donc pas ignorer les pères.

Alors pères et mères au foyer nous attendons vos témoignages !!

 

Mardi 22 novembre

Débat sur l’émission (ça se discute)

Nous sommes toutes d’accord, mettre les femmes en situation de victimes était un des buts de l’émission.

Mais entre ce qui s’est passé en plateau et la télé nous avons été surprises, cela aurait pu être pire.

Du coup nous nous sommes attachées au positif, les contacts, le fait que l’on parle de nous,

« Femme au foyer » est surtout un grand soutien de la part du groupe et de la famille.

Parce que c’est vraiment dure la frustration.

 

Samedi 19 novembre 2005

Ceci n’est pas une réunion mais l’enregistrement de l’émission « ça se discute » dans laquelle je suis restée frustrée car je n’ai pas pu dire tous les stades du cheminement de la femme au foyer.

Lorsque j’ai voulu intervenir, pour dire à une des femmes qu’elle n’était pas forcément ce qu’on lui disait, ce cher Jean-luc Delarue m’a fait signe de me taire.

J’étais énervé et surtout je me suis demandé si cela n’avait pas été volontaire d’arrêter mes propos au stade le moins épanouissant.

Du coup, j’avais du mal à supporter les critiques faites aux femmes qui étaient sur le plateau.

Certaines femmes ont été jugées d’après des images télé. Encore une fois où est la part de réalité ?

En effet il y a un grand pas entre ce qui se passe sur le plateau et sur ce qui passe à la télé.

Le point positif est que l’on parle enfin des femmes au foyer. A nous maintenant de faire parler de nous en tant qu’êtres humains et non en tant que victimes.

Grâce à cette émission j’ai eu de nombreux contacts positifs.

 

Mardi 15 novembre

Nous avons toutes visionné la série, ce qui nous a permis à toutes d’avoir un avis.

Les caméras de l’émission « ça se discute » sont là et filment nos propos.

Nous sommes sincères, les femmes de la série sont caricaturées pour les bienfaits de l’audimat.

Nous parlons des différents ressentis de chacune et certaines montrent un réel épanouissement de rester au foyer.

 

Mardi 8 Novembre 2005

La reconnaissance de la mère au foyer.

Nous le savons toutes, la mère au foyer n’a aucune reconnaissance. Cette réunion n’est pas organisée pour nous mettre en position de victime, mais simplement pour faire un constat.

Pour plus de transparence possible auprès des femmes je fais un état des lieux de mes recherches.

Certaines femmes font partie de ces recherches car elles m’ont autorisé à prendre leurs témoignages.

Notre constat est simple

  • Pas de retraite
  • Pas de sécurité sociale à son propre nom ce qui aide à la déconstruction de l’identité
  • Pas d’aide au retour à l’emploi
  • Et surtout l’ignorance des autres qui peuvent mettre mal à l’aise.

Chacune a raconté son expérience autour d’un café et de petits gâteaux

A partir de ce jour, j’ai pris conscience que ma recherche qui devait m’aider à écrire mon mémoire prenait une autre dimension.

Pour les droits sociaux et pour le droit à la reconnaissance des femmes au foyer, je décide de faire lien entre mon mémoire et l’association.

Cette fusion me permettra de me déplacer dans divers lieux et faire de nombreuses rencontres pour aller vers le sens de la reconnaissance.